Avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie, la Chambre d’Agriculture a initié la création d’un recueil de fiches techniques sur les cultures BNI. À ce jour, 11 fiches sont disponibles (cf tableau ci-dessous), offrant une synthèse des connaissances actuelles sur ces cultures innovantes. D’autres fiches viendront prochainement compléter ce panel.
Groupe de culture
Libellé culture
Céréales
Sarrasin
Sorgho
Légumineuses à graines et fourragères
Lentille
Luzerne
Soja
Trèfle violet
Oléagineuse
Tournesol
Cultures industrielles
Chanvre
Culture pérenne à forte biomasse
Miscanthus
Swittchgrass
Silphie
Chaque fiche comprend les informations suivantes :
- Zoom sur la culture
- Ce qu’il faut savoir
- Rotation
- Valorisation
- Itinéraire technique
- Avantages/inconvénients
- Données économiques
- Ce qu’il se passe chez nous
Destinées aux exploitants agricoles, conseillers et autres acteurs du secteur, ces fiches s’avèrent également précieuses pour les collectivités responsables de la gestion de la qualité de l’eau sur leur territoire. Elles seront régulièrement enrichies et mises à jour en fonction des nouvelles données disponibles et des retours d'expérience des utilisateurs.
Pour en savoir plus : contact-agroenvironnement(at)npdc.chambagri.fr.
3 questions à : Léa Hermier, conseillère au Service Sol, eau et air de la Chambre d’agriculture du Nord-Pas de Calais
- Qu’est-ce qu’une culture à Bas Niveau d’Intrants (BNI) ?
Les cultures à bas niveau d’intrants (BNI) sont celles qui, grâce à une utilisation très limitée voire inexistante de fertilisants et de produits phytosanitaires, sont favorables à la préservation de la ressource en eau. En Hauts-de-France, plusieurs sources ont été croisées pour établir une liste des cultures BNI, notamment le cahier des charges des MAEC à enjeux Eau du PSN 2023-2027, la liste du 11ème programme du bassin Seine-Normandie, ainsi que celle du bassin Rhin-Meuse. Parmi ces cultures, certaines, comme le sorgho, le soja, le tournesol et la silphie, font l’objet de fiches spécifiques, élaborées à partir des données disponibles et des retours du terrain.
- Pourquoi s’intéresser à ces cultures ?
Au-delà de limiter l’utilisation d’intrants, intégrer une BNI dans son assolement présente plusieurs avantages. Cela peut permettre d’allonger la rotation des cultures, de diversifier l’assolement, d’avoir un effet étouffant sur les adventices et de profiter d’opportunités locales, comme le développement de filières spécifiques (réseau de chaleur avec du miscanthus, par exemple).
- Si je suis intéressé, que dois-je faire ?
S’appuyer sur les fiches techniques mis à disposition. Bien que certaines données soient génériques et applicables à l’échelle nationale, ce n’est pas leur objectif principal, leur contenu s’adapte aux spécificités de la région Hauts-de-France et évoluera en fonction des résultats des expérimentations qui se poursuivent. Les informations actuelles combinent à la fois la recherche bibliographique et les données disponibles fournies par les conseillers techniques. Il est donc important pour aller plus loin de consulter et de se faire accompagner par des spécialistes, tels que les conseillers techniques de la Chambre d’Agriculture.
Téléchargez ici les fiches techniques Cultures à Bas Niveau d'Intrants
