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Désherbage mécanique en mars, utile ?

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Vous étiez nombreux à vous interroger dans la semaine du 18 au 22 mars sur l’utilité des désherbages mécaniques. Le temps de ressuyage des parcelles n’aura permis au mieux de travailler que sur deux ou trois petites journées. Pour quel résultat ?

Vous étiez nombreux à vous interroger dans la semaine du 18 au 22 mars sur l’utilité des désherbages mécaniques. Le temps de ressuyage des parcelles n’aura permis au mieux de travailler que sur deux ou trois petites journées. Pour quel résultat ?

Au sud de Beauvais, dans des limons à silex, nous avons observé le travail réalisé par Maxime Muller, agriculteur biologique à Auneuil. Ce dernier est intervenu à titre de démonstration, sur une parcelle de blé cultivée par une agricultrice en conventionnelle. Sur un semis du 18 octobre, deux herbicides ont été réalisés, le premier aussitôt le semis et le deuxième début novembre. En février, des comptages montrent une population de graminées très variable selon les placettes observées (en moyenne 28 graminées/m²).

Le jeudi 21 mars, passage de la houe rotative en un aller et retour, suivi le vendredi 22 mars d’un passage de herse étrille. Il pleut 15 mm le samedi !

Huit jours après, nous faisons le constat d’une bonne efficacité de la combinaison des outils. La houe rotative est parvenue à décrocher des pieds de ray-grass pourtant assez développés. La herse étrille complète le travail de la houe.

Sur nos placettes de comptages, nous notons une diminution du nombre d’adventices dans la partie désherbage mécanique quand on observe par ailleurs de nouvelles levées de graminées là où aucun travail n’a été réalisé.

Vue de la parcelle avec les passages d’outils

 

L’intervention aura également permis de limiter les levées de nouvelles graminées permises par l’humidité des sols ! A suivre …

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