Biodiversité en pratique: Mares et mouillères et … biodiversité !

Importantes dans le cycle de vie d’espèces animales, elles assurent diverses fonctions écologiques :
- Habitat (poissons, mollusques, crustacés, insectes, tortues...),
- Reproduction (pontes d’arthropodes, mollusques, amphibiens...),
- Alimentation (oiseaux, chauves-souris...) et abreuvement des espèces sauvages et domestiques,
- Refuge (en été : reptiles, syrphes.../ en hiver : palmipèdes...).
Par une épuration naturelle, elles contribuent à la qualité de la ressource en eau, participent à l’écrêtage des crues en zone inondable et à la maîtrise du ruissellement et de l’érosion des sols.
Il est important de favoriser leur ensoleillement (débroussailler 1/3 des berges) et de les curer si le comblement est avancé… et elles sont comptabilisables dans les SIE !
Les mouillères sont les lieux très humides des champs labourés. Peu profondes, alimentées par la nappe ou par la pluie, ce sont des zones humides temporaires qui n’ont pas d’exutoire.
Les mouillères influent sur la flore (plantes annuelles pionnières en cours de raréfaction), la faune (libellules, batraciens, oiseaux, faune sauvage...) et sur le drainage des eaux de ruissellement ou d’émergence de la nappe en contribuant à limiter l’inondation du champ.
Il est impératif de travailler le sol chaque année sans chercher à les combler pour en conserver la richesse en biodiversité et éviter leur évolution en roselière puis boisement humide.
Contact : Annick Geoffroy - Chambre d'agriculture de l’Aisne
Pour plus d’informations : www.gestionsdeterritoire.fr
Crédits photos: A.Geoffroy/CA Aisne