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Les capacités d’autosuffisance alimentaire du département de l'Aisne

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Quid du département de l’Aisne et de ses capacités à répondre aux besoins alimentaires du territoire ?

La production versus les besoins alimentaires

Une première estimation des surfaces nécessaires à la production des denrées alimentaires consommées (source INCA) confrontée aux surfaces de productions (sans prendre en compte les débouchés actuels) nous donnent un premier aperçu des capacités d’autonomie alimentaire de l’Aisne.

Assez de surfaces pour répondre à la consommation des axonais :

Le département dispose de plus d’hectares que nécessaire pour répondre aux besoins alimentaires du territoire (116% aux premières estimations).

Une production qui répond partiellement à la consommation des axonais :

Cette autosuffisante théorique ne se vérifie pas avec l’assolement actuel du département dont la production actuelle permettrait de répondre aux besoins des axonais en sucre, céréales, pommes de terres, œufs et viande bovine, mais pas en volaille de chair par exemple.

 

Les outils de transformation adéquats ? :

Au 31 décembre 2015, l’Aisne compte 69 industries agroalimentaires qui emploient 4 780 salariés. Les productions concernées par la transformation dans l’Aisne sont principalement : les produits laitiers, le sucre, les biscuits, biscotte, les fruits et le vin. Deux abattoirs sont toujours en fonctionnement dans le département.

Aujourd’hui dans l’Aisne, 60% de la production de pommes de terre et 67% de l’ensemble des fruits et légumes de l’Aisne sont destinés à la transformation. Parmi les légumes de plein champs les épinards, carottes, salsifis, petits pois et haricots frais sont à plus de 90% dirigés vers la transformation, mais seulement 69% des oignons,  échalotes et 1% des champignons.

 

La commercialisation :

L’Aisne compte 150 grandes surfaces à dominantes alimentaires et 777 commerces alimentaires.

Au-delà des commerces alimentaires, certaines exploitations agricoles se dirigent vers les circuits de proximité. Avec la crise du covid 19, le recours aux circuits courts se développe. En moyenne, une exploitation sur 5 a recours aux circuits courts (avec un maximum de 1 intermédiaire) (données Agreste 2010). Si pour plus de la moitié d’entre elles, les circuits courts représentent moins de 50% de leur chiffre d’affaires, pour plus de 30% des exploitions concernées 75% de leur chiffre d’affaire dépend des circuits courts.

Parmi les formes de ventes en circuits courts rencontrées dans l’Aisne, la vente à la ferme est la plus importante en nombre d’exploitations concernées, suivi des ventes sur les marchés.

Dans le cadre de la fermeture des marchés ouverts, ce sont près d’une centaine d’exploitations concernées. Mais pour la moitié d’entre elles, les ventes sur les marchés représentent plus de 50% de leur chiffre d’affaires.

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